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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 22:18

Je vous l'avais promis, c'est désormais chose faite : j'ai déménagé mon blog en raison de la publicité intempestive imposée par over-blog. 

Vous pouvez désormais me retrouver à cette adresse : http://lesextraordinairesbanalitesdalbane.blogspot.fr/

Ce nouveau blog est encore en construction, j'ai réussi (grâce aux conseils de Gustave) à transférer les articles ainsi que tous vos commentaires, mais pas mes réponses à ces derniers, ni les photos que je vais devoir recharger une par une. 

Je ferme donc les commentaires sur le présent blog et vous invite à commenter sur le nouveau blog. 

Je vous préviens dès que j'aurai réussi à créer une newsletter !

Merci pour votre fidélités aux banalités d'Albane et à très bientôt !

 

EDIT : la newsletter est installée, inscrivez-vous en haut à droite de mon blog pour être informés des nouvelles publications. 

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 09:11

Les pelleteuses creusent, les automobiles ronflent, les marteaux-piqueurs pilonnent, les moteurs fument, les métros se remplissent, les immeubles se vident, les klaxons retentissent, les freins crissent, les téléphones sonnent, la ville bruisse, la rue bourdonne et les piétons filent les yeux baissés sous la pluie.

Mais là-haut dans l'azur, irisé, éphémère et lumineux, l'arc, comme tendu entre deux mondes, étire ses couleurs éternelles.

DSC06950.JPG

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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 23:31

Il y a quelques semaines, j'ai failli sombrer dans l'addiction.

Cela a commencé peu après la naissance de mon cinquième enfant. Après neuf mois passés à porter plus ou moins les mêmes vêtements de moins en moins flatteurs au fur et à mesure que les semaines passaient, j'ai ressenti un irrépressible besoin de renouveler ma garde-robe.

Il se trouve que justement les soldes ont commencé à ce moment-là. J'ai passé d'abord une commande sur internet (parce qu'avec un nouveau-né à la maison, rien ne vaut les courses en ligne) et j'ai attendu de recevoir mon colis. J'ai fait mes essayages, puis je suis allée à la Poste renvoyer ce qui ne me convenait pas. J'ai passé une nouvelle commande, puis une autre. J'ai découvert des boutiques en ligne que je ne connaissais pas. Je me suis trompée plusieurs fois dans la taille, j'ai échangé, j'ai renvoyé les articles, j'ai changé d'avis. Et puis je me suis avisée qu'il manquait encore des pièces à ma garde-robe. Et des pièces à assortir avec ces nouvelles pièces. Et des chaussures. Et des accessoires. Et puis ce fut la deuxième démarque. Mon salon était devenu une zone de stockage de cartons en transit, ma chambre un showroom et la Poste l'annexe de mon appartement. Je passais mon temps à remplir des bons de commande et des bons de retour, je ne rêvais plus que chiffons, vêtements, chapeaux, tenues.

Et puis un jour, après quatre chemisiers, deux jupes, une veste, trois robes (que je n'ai toujours pas portées) et un headband, j'ai pris conscience de l'engrenage dans lequel je me jetais. Il était urgent de passer mon temps à autre chose qu'à remplir mes armoires et vider mon compte en banque.

Il faisait beau, c'était juillet, et j'ai décidé de tourner la page. J'ai tout fait pour me désintoxiquer. J'ai bloqué mes boutiques en ligne préférées, oublié mes mots de passe, verrouillé les ventes privées et désactivé les publicités. J'ai trouvé des dérivatifs (repriser des chaussettes, manger du chocolat, acheter des robes - pour ma fille, faire des pique-nique et des bulles de savon). Au bout d'une semaine je pouvais allumer mon ordinateur sans avoir la tentation de consulter une boutique en ligne. Au bout de deux semaines je pouvais passer devant un magasin sans trembler. La sensation de manque s'atténuait, et la troisième démarque est passée sans que je fasse un seul achat.

C'est ainsi que j'arrivais début septembre, fière de ma persévérance et de ma force d'âme.

Et puis un jour j'ai rendu visite à ma sœur. « Tiens, tu veux me donner ton avis, je me suis acheté une robe, mais je ne suis pas sure qu'elle m'aille ».

La robe lui allait très bien, mais ma sœur n'était pas convaincue par le style. « Tu veux l'essayer ? » m'a-t-elle proposé.

J'ai accepté, parfaitement sereine. La coupe ne m'irait pas, j'étais tranquille : aucun risque d'être tentée. J'ai enfilé la robe.

Ce fut une catastrophe.

Au premier regard dans le miroir j'ai senti que nous étions faites l'une pour l'autre.

Elle me va très bien. Elle est même très jolie. La couleur me plait. La coupe est ravissante. Je me sens si bien dedans. Jamais je n'aurais pu m'en séparer. J'ai tenté de résister. J'ai fait mine d'hésiter. Mais je savais très bien que tout cela était vain. C'était une telle évidence.

Je suis repartie avec la robe.

Et le pire, c'est que je n'ai presque pas de remords.

 

2-6304.JPG

 

De toute façon, c'est la faute de ma sœur.


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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 23:56

Mais que devient donc Béatrice ? se demandent peut-être certains d'entre vous. Figurez-vous qu'il y a encore quelques jours, je me posais la même question que vous. Mais que peut-elle donc devenir ?

Souvenez-vous... Béatrice, conservateur à la Bibliothèque Nationale, spécialisée dans les amphores dionysiennes, dont le mari, Philippe, n'a « aucune culture générale », Béatrice qui a la faiblesse de me prendre pour une personne cultivée (du moins plus cultivée que son époux).

Hélas, depuis que nous les avons reçus au printemps 2013, point de nouvelles de Béatrice. Oh, je ne me suis pas inquiétée excessivement : j'ai l'avantage de passer régulièrement devant sa maison et c'est souvent que j'aperçois sa silhouette derrière la fenêtre de la cuisine ou du salon. En janvier, certes, elle avait répondu par mail à mes vœux de bonne année en me demandant si nous étions prêts à venir dîner chez eux. « Mais plutôt deux fois qu'une, Béatrice !», avais-je écrit avec enthousiasme. Depuis, pourtant, aucune nouvelle, pas même de réponse au faire-part de naissance envoyé en mai dernier.

J'avais déjà renoncé à croire qu'un jour nous reprendrions contact, et je le regrettais vivement, quand le hasard, providentiel et opportun, nous poussa, Béatrice et moi, à sortir nos enfants le même jour dans le même parc à la même heure.

« Oh mais c'est toi Albane ! Comme je suis heureuse de te revoir ! »

Le ton était sincère. Béatrice avait l'air vraiment contente de tomber sur moi.

« Nous pensons beaucoup à vous, tu sais, Philippe et moi. Très souvent. »

Béatrice compte sans-doute sur la télépathie pour me donner de ses nouvelles, malheureusement je ne suis pas équipée pour capter ses pensées, ni celles de son mari.

« Et voilà ton petit bébé ! Je suis impardonnable, je n'ai même pas répondu à ton faire-part. Je voulais faire les choses bien, dans les formes... résultat : je n'ai rien fait. »

Nous avons passé un bon moment à discuter sur un banc au soleil. Béatrice m'a donné les dernières nouvelles de sa famille, de son travail au milieu des amphores, le tout entrecoupé de nombreuses protestations d'amitié. « Il faut vraiment qu'on vous reçoive à dîner ! Je vais en parler très vite à Philippe. »

Enfin nous nous sommes quittées, l'heure du dîner approchant. « A très bientôt ! » m'a lancé Béatrice en filant sur sa trottinette derrière ses enfants.

C'était il y a quinze jours.

Depuis, aucun signe de vie de Béatrice.

 

Difficile de conserver à la fois le patrimoine antique et les amitiés contemporaines...

 

statue-antique.jpg

Sauf peut-être à ce que je me change en statue ?

 

 

 

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 06:00

Impossible de reprendre du service sur ce blog sans vous donner des nouvelles de Xavier, bien-sûr ! Xavier, dont l'histoire familiale a été marquée par un dramatique incendie et qui, vous vous en souvenez, a vu deux logements successivement dévorés par les flammes en quelques semaines.

Mais vous n'avez pas oublié que le mauvais sort semblait avoir définitivement cessé de tourmenter le pauvre Xavier, et que la bonne fortune recouvrée s'est manifestée en mai dernier par le gain de quatre places de cirque à la tombola du club de hockey de son fils.

Ce que vous ignorez, par contre, c'est que quelques semaines plus tard, la chance souriait à nouveau à l'heureux Xavier et à toute sa famille, le désignant parmi tous les parents d'élèves comme le gagnant de l'un des plus fameux prix de la loterie de la fête de l'école : une magnifique centrale vapeur.

Bien-sûr, les mauvaises langues prétendront que le fait que Xavier tienne le rôle de secrétaire général de l'association des parents d'élèves n'est pas étranger à ce succès inespéré. Pour ma part, et vous ne me contredirez pas, je préfère y voir la preuve que la vie se montre à nouveau clémente avec Xavier qui pourra désormais, sans crainte ni arrière-pensée, repasser ses chemises sous son toit neuf.

Je formulerai un seul vœu, toutefois, à l'intention de Xavier. Si la chance, les dieux et les éléments le couvrent de leur ombre protectrice et bienfaisante, qu'il n'oublie pas pour autant dans son bonheur de bien surveiller ses héritiers.

Car la semaine dernière, mes fils m'ont confié avoir vu l'aîné de Xavier, âgé de six ans, jouer avec un briquet.

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 23:45

Ils se sont tant aimés que le monde entier résonne encore de leurs serments enflammés ; ils ont tant soupiré et gémi que le monde entier bruit encore de leurs détresse infinie ; ils ont tant souffert que le monde entier pleure encore leur destinée brisée.

Mais dans le monde entier rien sinon la mort ne pouvait réunir ces deux êtres que tout – le monde, les hommes et les lois – séparait.

 

romeo-et-juliette.jpg

 

Et pourtant, des centaines d'années plus tard, l'histoire semble revivre.

Elle n'a pas grand chose à voir avec les Capulet, il ignore tout des Montaigu ; la cour d'école où ils joueront à la marelle évoque peu les marbres de Vérone, et le tube de colle qui les a réunis sur la première page de leur cahier de vie n'a pas le génie inspiré d'un Shakespeare.

Mais dans la classe de moyenne section de mon fils, ils se sont enfin retrouvés.

 

romeo-et-juliette-copie-1.jpg

Il faudra quand-même se séparer à l'heure des mamans, Roméo et Juliette...

 


 


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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 00:03

Il y a plusieurs façon de préparer la rentrée. La plus classique, celle que recommandent tous les magasines féminins, la plupart des blogs de mamans et une grande majorité de mères de famille, tient en deux mots : organisation et anticipation.

- Les fournitures, je les ai achetées en juillet, m'a expliqué vendredi Bénédicte, une mère de famille dont la fille est dans la classe de mon fils.

- Pareil, tout est prêt pour nous, a répondu Bénédicte, une autre mère de famille portant le même prénom et qui a également un enfant dans la classe du mien.

- Il ne me reste que l'inscription à la piscine.

- Pour le conservatoire, je l'ai inscrit en juin.

 

Et puis il y a la deuxième méthode, celle de Rose-Marie.

Rose-Marie, elle aussi, a un enfant dans la classe du mien. Depuis le banc du jardin public où je me tenais en compagnie des deux Bénédicte qui se félicitaient d'avoir si bien préparé la rentrée imminente, nous avons vu Rose-Marie, tout juste revenue de vacances, arrivant en souriant d'un pas léger, le regard rêveur et distrait, portant sur la hanche un bébé aussi dodu que sa mère est fine et élancée (il doit tenir de son père).

- Au fait les filles, a demandé Rose-Marie avec un sourire désarmant de candeur après que nous ayons échangé des banalités sur le temps et les vacances, au fait... vous allez penser que je ne suis pas bien renseignée, mais, dites-moi... c'est quel jour exactement la rentrée ?

 

rentree_classes.jpg

Bien préparée ou non, je vous souhaite une très bonne rentrée !

(Et si vous trouvez quelque part des stylos bille pointe fine avec emplacement caoutchouté pour les doigts, faites-moi signe, il me reste 24 heures pour compléter mes courses de fournitures!)

 

 

 

 

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 23:55

Il fallait s'y attendre : trois mois ont passé depuis la naissance et il est temps de reprendre. D'ailleurs, un blogueur et ami m'a récemment demandé quand je revenais... mais sans doute a-t-il compris mon silence, lui qui attend son quatrième enfant. Car les mois qui suivent une naissance sont en général bien remplis...

Et puis les semaines passées avaient en prime un goût de vacances. Un goût d'herbe fraîche et de foins coupés, un goût de soleil et de brise légère, un goût d'insouciance et de paresse, un goût d'air marin aussi, sur fond d'écume et de grandes marées.

Et surtout, elles avaient le goût des toutes premières fois. Les premiers sourires, les premiers babils, les joues rondes et les membres potelés, la peau toute douce et le tout petit corps – plus si petit d'ailleurs – tout chaud et paisible endormi dans les bras.

Maintenant que les nuits sont meilleures et les journées plus régulières, les vêtements taille naissance trop petits et les affaires de plage rangées au fond du garage, mon ordinateur s'impatiente de servir enfin à autre chose qu'aux soldes en ligne et aux commandes de courses. Les idées commencent à se bousculer à nouveau, les contacts me manquent et j'ai hâte de vous retrouver !

Car cette reprise n'a rien de douloureux : août brille encore et entre deux billets, notre cinquième enfant n'a pas fini de s'endormir dans mes bras...

 

 

plage-copie-2.JPG

 

 

PS : vous aurez sans-doute remarqué que des publicités genantes se sont invitées sur mon blog. Pour les masquer très simplement en quelques clics, vous pouvez télécharger ADBLOCK ; sachez néanmoins que je réfléchis très sérieusement à changer d'hébergeur. Je vous donnerai bien-sûr ma nouvelle adresse si je déménage...

 

 

 

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:59

Vous n'avez peut-être pas oublié Tante Claudine, une parente de mon mari, ni son goût pour les enterrements, les maladies graves et même les amputations.

 

Il faut pourtant lui rendre justice et compléter ce tableau, un peu sombre, en vous expliquant combien, en contrepartie, Tante Claudine raffole des naissances.

 

Au mois de janvier dernier, mon mari lui a envoyé une carte de vœux lui annonçant l'arrivée prochaine d'un cinquième enfant dans notre foyer.

 

Tante Claudine nous a téléphoné quelques jours plus tard ; et c'est mon mari qui a eu le plaisir de recevoir ses chaleureuses félicitations.

 

- Bonjour, c'est Tante Claudine. Euh...

 

Tante Claudine semblait marcher sur des œufs.

 

- Nous avons bien reçu votre carte... On a été très étonnés...

 

Tante Claudine fait une pause avant de reprendre.

 

- Oui, on ne s'y attendait pas du tout... On s'était dit, pour votre quatrième enfant, qu'après trois garçons vous vouliez une fille... Mais là... un cinquième enfant... on n'a pas compris...

 

Il est vrai que mon mari et moi avions malencontreusement oublié de demander la permission de Tante Claudine avant de songer à agrandir la famille (et que nous avons désormais une fille).

 

Quelques mois plus tard, il y a deux semaines, mon mari a repris son téléphone pour annoncer l'heureuse nouvelle de la naissance du cinquième enfant en question.

 

- Félicitations, a concédé Tante Claudine qui, à dix heures du matin, sortait à peine du lit, avant d'enchaîner sans transition : Tu sais que j'ai eu des nouvelles d'Adam ?

 

Et mon mari d'écouter par le menu les dernières nouvelles de l'unique petit-fils de Tante Claudine, avant que celle-ci, une demi-heure plus tard, ne songe à s'enquérir de la santé de notre nouveau-né.

 

Cela n'a pas empêché Tante Claudine de faire livrer à notre domicile une magnifique composition florale, comme elle le fait généreusement à chaque naissance – et même pour la cinquième : Tante Claudine n'est pas rancunière. Nous en avons remercié Tante Claudine et Oncle Maurice par un petit mail reconnaissant.

 

Deux jours plus tard, un dimanche soir, nous trouvions un message sur notre répondeur téléphonique – deux messages, même. C'était Tante Claudine.

 

- Bonjour, je voulais savoir si vous avez téléphoné à Juliette pour lui annoncer la naissance.

 

Tante Claudine ne s'était jamais enquise auparavant de savoir si nous informions Juliette, sa marraine, des naissances de nos enfants. Maintenant que Juliette a déménagé tout près de chez elle, et que Tante Claudine ne lui a rendu visite qu'une seule et unique fois en deux ans, il semblerait que Tante Claudine compte sur nous pour compenser ses propres insuffisances.

 

Le second message avait été laissé juste après le premier.

 

- Je voulais aussi vous demander si vous pouviez faire une photo de tous les enfants avec les fleurs, pour que je puisse les voir... les fleurs. Et une photo de tous les enfants avec Albane. Et avec les fleurs. Et puis ensuite si Albane peut prendre les enfants avec leur papa... et avec les fleurs, et nous envoyer les photos.

 

Les fleurs de Tante Claudine trônent sur la table de la salle à manger depuis une semaine. Elles sont splendides, quoiqu'un peu fanées maintenant, mais – est-ce l'alliance audacieuse du rose fushia et de l'orange vif ? – je n'éprouve qu'un plaisir mitigé à leur vue...

 

Fleurs naissance

Les fleurs de Tante Claudine dépérissent à vue d’œil...
Le nouveau-né, lui, est on ne peut plus florissant !

 

 

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 22:48

 

Un tout petit corps juste assez long pour tenir au creux de mon bras, une toute petite tête juste assez grande pour remplir la paume de ma main, un tout petit front juste assez haut pour le blottir contre mon cou, de toutes petites joues juste assez rondes pour y poser mes lèvres, une toute petite bouche juste assez grande pour satisfaire ton appétit, une toute petite main juste assez large pour la caresse d'un de mes doigts, de tout petits pieds pas même assez grands pour remplir ton tout petit pyjama...

 

Et tes grands yeux bleus si profonds où plonger mon regard dans ton âme.

 

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Notre cinquième enfant est né lundi dernier.
C'est un garçon !


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Qui Suis-Je ?

  • : Les extraordinaires banalites d'Albane
  • : La trentaine, mariée, des enfants, une vie tout à fait banale en somme. Sauf que, aussi banale soit elle, la vie nous réserve toujours de pittoresques surprises. Une conversation, une gaffe, une confidence, une rencontre, une anecdote... ce sont ces faits saillants de la vie de tous les jours que je me décide à mettre par écrit.
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