Les pelleteuses creusent, les automobiles ronflent, les marteaux-piqueurs pilonnent, les moteurs fument, les métros se remplissent, les immeubles se vident, les klaxons retentissent, les freins crissent, les téléphones sonnent, la ville bruisse, la rue bourdonne et les piétons filent les yeux baissés sous la pluie.
Mais là-haut dans l'azur, irisé, éphémère et lumineux, l'arc, comme tendu entre deux mondes, étire ses couleurs éternelles.