Déjà deux ans ! C'est l'âge – presque canonique sur la blogosphère – qu'atteint aujourd'hui-même ce blog. Deux ans depuis sa naissance, pleine de promesses et d'inconnu, deux ans que je le nourris, je l'apprivoise et que billet après billet, commentaire après commentaire, nous tissons des liens de plus en plus étroits entre nous et avec ceux qui nous entourent sur le web.
Car lancer un blog, finalement, c'est comme avoir un enfant : on croit savoir à quoi s'attendre, et on se rend compte petit à petit qu'on n'avait rien prévu du tout.
Rien prévu du temps qu'il nous prendrait, des soins qu'il nous demanderait, des progrès qu'il effectuerait et de la personnalité qu'il développerait. Et surtout, rien prévu des liens qui se créeraient, autour de lui, avec d'autres personnalités, lecteurs et blogueurs, dont certains, de commentaire en commentaire, de mail en mail, deviennent des amis comme on sympathise jour après jour à la sortie d'école ou au jardin public.
Ainsi je vous propose un petit bilan du développement psycho-littéraire de mon blog au cours de sa deuxième année :
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Parce que grandir, c'est affirmer sa personnalité, ce blog a adopté, pour son deuxième printemps, la nouvelle apparence fleurie que vous lui connaissez désormais.
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Essentielle, la diversification alimentaire ! Ce blog a effectué de réels progrès en se lançant dans son premier « food reporting » tout en affichant au grand jour ses préférences en matière de pâtisserie.
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C'est souvent au cours de la deuxième année que débute l'apprentissage de la propreté : c'est sans doute pour cette raison qu'ont été autant évoqués des sujets tels que les plans à langer et les cuvettes de WC.
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A deux ans, on aime jouer ! Et ce fut un plaisir pour ce blog de se trouver tagué deux fois (ici et là). La troisième année commence pour le mieux, puisqu'un nouveau tag nous attend chez le petit bonheur...
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La deuxième année, c'est l'âge d'or des jeux d'imitations... et c'est ainsi que ce blog s'est risqué à imiter trois de ses lecteurs-blogueurs amis, à savoir Ginger, la Belette et Stiop. Et si on continuait encore une année ?
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Surtout, surtout, au cours de la deuxième année s'accroit intensément le besoin de socialisation. A deux ans, on ne se contente plus de tête-à-tête restreints avec l'auteur de ses jours ! On discute, on commente, on crée des liens avec ses lecteurs, avec d'autres blogueurs, on alimente de son profil facebook, on s'aventure sur Hellocoton où l'on est fier de figurer parfois en une, on découvre régulièrement de nouveaux blogs, on s'émeut des aventures de leurs auteurs, on quitte le terrain des commentaires pour celui des mails, et on projette avec joie des rencontres... car, à deux ans, on distingue bien le virtuel et le réel, mais on préfère encore quand ils se rencontrent.
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Enfin, parce que, à deux ans, on assimile petit à petit la notion du temps qui passe, on s'imagine déjà, l'année suivante, fêtant ses trois ans, et tout ce que l'on souhaite, comme le dit la chanson, c'est
« que l'an fini, nous soyons tous réunis ».
Le rendez-vous est pris ?